Françoise Bouillon propose sa définition du métier d’auxiliaire de vie à domicile. Est-ce aussi la vôtre ?

Conseiller sans imposer,

Aider sans faire,

Comprendre sans s’immiscer,

Analyser sans juger,

Ecouter sans prendre partie,

Aimer sans s’attacher,

Accepter les remarques sans se vexer,

Entrer en relation sans prendre la place de quelqu’un (famille, ou ami…)

Tolérer sans subir,

Respecter sans tout accepter,

Impliquer les personnes sans les obliger,

Soulager sans soigner,

Etre en empathie sans montrer ses émotions,

Travailler en équipe sans voir ses équipiers,

Communiquer sans se voir (la famille…)

Etre témoin sans culpabiliser,

Et souvent, improviser sans savoir.

Mais c’est aussi,

Donner avec simplicité,

Echanger avec complicité,

Accompagner avec délicatesse,

Aider avec persévérance,

Ecouter avec patience,

S’adapter avec ingéniosité,

Philosopher avec improvisation,

Rassurer avec calme,

Découvrir l’autre avec confiance,

Faire sourire avec bonheur,

Et partager avec plaisir.

C’est un jeu d’équilibre, où les relations humaines sont tellement importantes qu’il est difficile d’intervenir sans s’être posé certaines questions avant, pendant et après. Le « avant » doit « indispensablement » et « nécessairement » être apporté par l’extérieur et par des professionnels de la formation ; le « pendant » est une remise en question quotidienne avec des échanges avec la personne aidée, les aidants, les collègues, les superviseurs et des professionnels extérieurs; le « après » permet de faire le point et se préparer pour améliorer les interventions suivantes.

Une meilleure connaissance permet d’intervenir plus sereinement quand on est rassuré d’apporter un vrai soutien, qu’on pourrait difficilement nous reprocher quoi que ce soit et que l’on sait de quoi est fait notre lendemain.