
Que vous trouviez du sens dans votre métier d’auxiliaire de vie sociale ou que vous n’en pouviez plus de votre condition de proche aidant, que votre bénévolat d’accompagnement vous nourrisse sur le plan émotionnel ou que la législation concernant les métiers des services à la personne vous navre, cette rubrique « Humeurs » accueille vos enthousiasmes, vos ras le bol et invite au débat.
Intervenir sans juger : difficile dans la durée !
Apporter une aide professionnelle à la même personne plusieurs fois par jour voire par semaine pendant des mois, parfois des années, confronte à des agacements, voire à des répulsions. L’important est d’en avoir conscience et de conserver la bonne distance.
« Le confinement attaque l’équilibre psychique des individus »
Lysiane Pastourie, psychologue clinicienne dans un centre de soin et à la plateforme d’appel Sesam* à Marseille, constate les effets toxiques du confinement sur l’équilibre psychique des individus, qui se vérifient aussi durant le déconfinement.
Enfants de « non-essentielle »
Fatima, auxiliaire de vie, se sent essentielle pour Marguerite et Paul. Mais pendant le confinement, elle n’a pas été reconnue comme telle. Au désespoir de ses enfants.
Parler de ma situation familiale au travail a tout changé
Pierrick ne cache plus sa situation de proche aidant à ses collègues et son univers s’est éclairci.
Services sociaux : l’urgence, ils ne connaissent pas !
Danielle, psychologique dans une équipe mobile intervenant pour des bailleurs sociaux, dénonce l’inertie des services sociaux durant le confinement.
Vous ne pourriez pas parler gentiment à vos filles ?
Vous ne pourriez pas parler gentiment à vos filles ?
Fatma est sortie de sa réserve pour rappeler à la dame dont elle s’occupe que ses filles sont solidaires et formidables.
Vous trouvez que j’ai atteint la date de péremption ?
Amélie en marre qu’on la traite comme une fragile juste parce qu’elle a dépassé les 80 ans.
Des deuils à la chaîne et personne pour en parler
Samira plaide pour plus de réunions d’équipe et d’échanges avec ses collègues pour partager ce qu’elle vit au jour le jour.
Se souvenir des belles choses
Les journées de Marc et Audrey parents d’un fils autiste ont leurs jolis moments. Ils essaient de ne pas l’oublier.
L’aide-ménagère est un travailleur social !
Entretenir le cadre de vie d’une personne fragile crée du liens, affirme Sophia.
Souvent, je pense à vous, Marguerite, Francette, Antonio, Suzanne, Paulette, Boris
Ils sont morts dans l’oubli de tous….avant le coronavirus déjà, affirme Jacqueline, bénévole d’accompagnement dans un Ehpad.