
Que vous trouviez du sens dans votre métier d’auxiliaire de vie sociale ou que vous n’en pouviez plus de votre condition de proche aidant, que votre bénévolat d’accompagnement vous nourrisse sur le plan émotionnel ou que la législation concernant les métiers des services à la personne vous navre, cette rubrique « Humeurs » accueille vos enthousiasmes, vos ras le bol et invite au débat.
Essentielle oui, absolument !
Fière de son métier et consciente d’être essentielle auprès des personnes fragiles. Faizia ne mâche pas ses mots.
Pas réservé aux femmes !
Pourquoi tant de femmes parmi les professionnels du care ? Déconstruction d’une idée reçue.
« Ce métier m’oblige à ralentir et ça fait du bien ».
Françoise a découvert le métier d’aide à domicile en 2005. Elle remarque aujourd’hui combien il a transformé son rapport au temps. Depuis que je pratique le métier d’aide à domicile, je fais régulièrement le point sur l’impact qu’il a sur moi et mon rapport aux...
Le stress du pointage
Devoir foncer sur le téléphone de ses bénéficiaire pour indiquer sa présence à leur domicile gâche ses arrivées. C’est l’avis de Mathilde, une auxiliaire de vie qui aimerait commencer ses interventions avec plus de décontraction.
Est-ce que la dame est gentille ?
Quand l’association pour laquelle elle est salariée lui propose de nouveaux bénéficiaires, Liliane commence toujours par demander s’ils sont aimables.
Appelez ma fille, elle vous dira quoi faire !
Chaque prise en charge est particulière. Pas seulement parce chaque bénéficiaire est singulier. Aussi à cause de sa famille qui ne réagit pas toujours comme on l’imagine. Le témoignage éclairant de Soria.
Je me méfie des remplaçantes !
En revenant de vacances, Aya n’a pas retrouvé ses bénéficiaires habituels. La faute à sa remplaçante qui avait manigancé pour se faire préférer, affirme-t-elle. Cette année, elle ne fait plus confiance.
Et si la pénurie d’auxiliaires de vie se comblait grâce à un parc immobilier accessible ?
Dans une étude qui vient de paraître (*), il apparaît que les communes riches en logements sociaux sont attractives pour les auxiliaires de vie. Ce qui est tout bénéf’ pour les personnes fragiles de ces territoires.
Dans la rue, je fais les cent pas.
Amélia, 50 ans, est auxiliaire de vie à la suite d’une reconversion professionnelle. Elle aime bien son nouveau travail. Sauf quand elle erre dans les rues entre deux interventions.
Je ne vous attendais plus !
Arriver avant l’heure, c’est pas l’heure et après l’heure, c’est plus l’heure. Danu, auxiliaire de vie, aimerait bien que les bénéficiaires comprennent que le temps est indomptable.
Où sont les collègues ?
Soif de collègues…pour partager et échanger avec elles. Voilà pourquoi le jour de la semaine préféré de Cindy, auxiliaire de vie, est le mercredi. Elle intervient pendant une heure en même temps qu’une collègue.
SEul(e)s mais ensemble : réuni(e)s dans un travail d’équipe
« Parce qu’on est souvent seul(e) à intervenir au domicile d’une personne, nous échangeons peu avec les autres professionnels et avec nos collègues : c’est dommage ». L’appel à plus de communication entre tous les acteurs de l’aide de François Bouillon.