Dans une étude qui vient de paraître (*), il apparaît que les communes riches en logements sociaux sont attractives pour les auxiliaires de vie. Ce qui est tout bénéf’ pour les personnes fragiles de ces territoires.
* menée conjointement par l’Institut Paris Région, l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur) et l’Observatoire régionale de santé (ORS)
Le recrutement d’auxiliaires de vie ressemble à un casse-tête pour de nombreuses structures d’aide à domicile, qu’elles soient de type associatif ou privé. A tel point que, sur certains territoires, vieillir à domicile ou vivre handicapé à domicile devient impossible. Le nombre de professionnels de l’aide à domicile y intervenant y est trop insuffisant. La crise sanitaire liée au Covid-19 a pourtant montré la fragilité des lieux de vie collective : il y a eu beaucoup de victimes dans les Ehpad et les foyers de vie pour handicapés. Elle a rappelé aussi que les personnes âgées ou en situation de handicap préféraient vivre chez elles. Comment empêcher la désertification de l’aide à domicile sur certains territoires ? En investissant dans le logement social ! C’est l’une des conclusions que l’on peut tirer d’une étude menée conjointement par l’Institut Paris Région, l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur) et l’Observatoire régionale de santé (ORS). Il apparait en effet que le parc immobilier social joue un rôle fondamental d’accueil et de maintien des travailleurs essentiels, parmi lesquels les auxiliaires de vie, sur les territoires. A quand plus de logements sociaux, notamment dans les communes riches, qui y sont souvent réfractaires ? Telle est la question. Qui ne concerne pas que les auxiliaires de vie. Mais tous leurs bénéficiaires.
VC